Red Shift

red-shift.jpg

This is how
the most selfish girl in the world
and the most selfish boy in the world
make peace :

Bells in the darkness
that ensnare Heaven’s silver light
inside the inscrutable polyphony
of far-off constellations.

Red Shift est un visual novel de la Team Extra. Il a la particularité d’être gratuit et a été traduit en anglais par Insani.
Ici, contrairement à Tsukihime ou d’autres jeux, vous ne faites qu’assister à l’histoire; c’est un « roman visuel » qui mérite bien ce titre : Pas de choix, pas de mauvaises, bonnes ou vraies fins, juste un seul scénario à lire.

Le synopsis de Red Shift est plutôt simpliste : Kôya Ayakawa, lycéen (dans un lycée où il y a 99% de filles nous précise-t-on), rencontre un soir en rentrant chez lui une jeune fille du nom de Mikoto Kujô

Red Shift (8).jpg

Au niveau technique, c’est plutôt bon. Le character design, s’il n’est pas transcendant, est suffisamment bon, et les musiques adaptées et suffisamment variées pour que leur écoute reste très agréable tout au long de la lecture. La représentation du visage des personnages (y compris du protagoniste) lorsqu’ils parlent dans un coin de l’écran étant un plus sympathique permettant de mieux faire passer leurs émotions. Enfin, pour le peu d’heures que dure le jeu, il a un nombre de CGs conséquents, un plus appréciable.

Red Shift (9).jpg

Bref Red Shift est bien réalisé, gratuit, et serait donc recommandable pour tous… Si le scénario n’était pas si peu convaincant. Après un peu de simili comédie romantique, l’histoire prend un tournant vers le fantastique… Au combien classique, voire cliché. Et alors que d’autres histoires approchant le même type de scénario ne s’encombrent pas d’explications et laissent une bonne part à la magie ou l’imagination du lecteur, Red Shift tombe dans une partie technique franchement peu convaincante et peu utile, tentant d’expliquer tant bien que mal le pourquoi du comment d’évènements finalement fort simples… Même la fin de l’histoire laisse à désirer, n’apportant pas la conclusion attendue, laissant franchement dubitatif sur les motivations du héros, laissant du flou voire aucune explication sur plusieurs évènements… Un comble alors que ces passages explicatifs s’éternisent sur la fin.

Red Shift (6).jpg

Ajoutez à tout cela un héros qui arrive rapidement à se rendre plus agaçant qu’autre chose aux yeux du lecteur (qui voit pourtant l’histoire se dérouler au travers de ses yeux) et vous comprenez pourquoi Red Shift n’est pas vraiment convaincant dans son genre, surtout au vu de la qualité d’autres « jeux » du même genre. Néanmoins, malgré tout cela, il reste vrai que Red Shift est gratuit et téléchargeable rapidement, que son histoire se lit en 2 ou 3 heures et qu’il peut donc constituer une manière agréable de passer une soirée. Comme l’un de ces romans que l’on lit puis oublie rapidement.

(Un autre son de cloche chez le coindetable)

FFenril Écrit par :

Otaku. Gamer. Guitariste amateur. En live Twitchpresque toutes les nuits à partir de 0h! (((o(*°▽°*)o)))

3 Comments

  1. 19 août 2007

    Je pensais pas que t’allais y jouer x)

     » Red Shift n’est pas vraiment convaincant dans son genre »
    C’est pas faux mais il faut comparer avec les visuals novels de sa catégorie, c’est à dire ceux crées par des amateurs, et comme tu le dis, comme il est gratuit, autant ne pas s’en priver ^^
    Sinon, j’ai bien aimé la fin et ce flou, ça laisse planer un léger mystère~

  2. JZ
    21 août 2007

    MOER LIKE RED SHIT AMIRITE? LOLOL

  3. Frezz
    28 août 2007

    Si tu as le temps, tente Narcissu ^^. C’est un visual novel amateur que j’ai perso trouvé exelent. Conseil : lisez un peu de quoi ça parle avant de le « voir-lire-cyberlecture », on en ressort un peu … comment dire ça dependra des personnes ^^

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *