BattleMoonWars

battlemoonwars.jpg

La série des Super Robot Taisen est une série de T-RPG de qualité dont l’attrait principal est de proposer un mix de robots et personnages venant de séries différentes et d’intégrer leurs histoires autour d’un plus grand scénario. On retrouve ainsi dans le même univers des robots issus de séries comme Mazinger Z, Gundam, Evangelion ou Nadesico se battant côte à côte… Un mix gagnant, la série étant très populaire.

Dans un tout autre domaine, l’univers créé par Kinoko Nasu de Type-Moon au travers de Tsukihime, Fate/stay night et leurs « suites » respectives, ainsi que du roman bientôt au cinéma Kara no Kyôkai est un univers doté d’histoires absolument passionnantes, et dont la popularité n’est plus non plus à démontrer.

Eh bien mélangez Super Robot Taisen et l’univers de Type-Moon, et vous obtiendrez BattleMoonWars.

BattleMoonWars (5).jpg

BattleMoonWars est donc un dôjin game développé par Werk. La « série » des BattleMoonWars est divisée en Acts. Ainsi, BattleMoonWars The First Act (ci-après référé comme BMW1) est sorti en août 2005, le Second et le Third Act (par la suite référés comme BMW2 et 3) en mai de cette année, et le Fourth Act est déjà annoncé sur le site de Werk. Plutôt que d’être des jeux séparés, ils forment un tout, un jeu qui sera probablement complet lors de la sortie d’un éventuel Final Act.

BattleMoonWars (9).jpg

Si dans BMW1 l’interface de jeu est plutôt lourde et remplie de texte, BMW2 a grandement rectifié le tir en proposant une interface remplie d’images et icônes rendant le jeu plus accessible (spécialement pour un non japonais), et BMW3 a accéléré son exécution, rendant leur affichage plus rapide ou accélérant la vitesse à laquelle les personnages se déplacent sur la carte. Ce qui est plus qu’appréciable est qu’en installant la dernière version, on peut bénéficier de la dernière interface sur le jeu entier, qui devient donc ainsi bien plus agréable.

BattleMoonWars (8).jpg

Le système de jeu de BattleMoonWars est copié sur celui de Super Robot Taisen : Stratégie au tour par tour, personnages tanks « Super » (le héros Takumi Atsuta, Saber, Shirô…) esquivant mal mais encaissant bien, et personnages rapides « Real » (l’héroïne Haruna Mochizuki, Shiki, Rin…) esquivant bien mais avec peu de HP. La différence entre attaques de mélée et à distance de SRT est ici remplacée par des attaques physiques et magiques… A part ça c’est du pareil au même. Expérience, objets à équiper pour améliorer certaines caractéristiques, magies permettant de doubler la puissance d’un coup, l’argent ou l’expérience reçus ensuite, attaques de soutien et soutien défensif, attaques combos… Tout est identique à un SRT, mais en version Type-Moon.

BattleMoonWars-(17).jpg

Car oui, là où dans SRT vous jouez avec Gundams, Evas et autres Aestivalis, dans BMW vous jouerez avec Saber et Kohaku, Shiki ou Ciel. Et pour les scènes où ils sont en action, on peut dire que Werk a fait de l’excellent travail. Comme pour l’interface, les scènes se sont améliorées au fur et à mesure du temps, et si celles datant de BMW First Act sont un peu pauvres, certaines des dernières sont absolument sublimes. Entre parodies d’attaques de SRT (notamment de G Gundam) et attaques originales pour les coups les plus attendus par les fans, on a vraiment de grands morceaux, et des attaques comme Excalibur ou Unlimited Blade Works ont même leur propre musique…

BattleMoonWars (13).jpg

Le jeu, suivant un scénario mixant les personnages de Kara no Kyôkai, Tsukihime et Fate/stay night et quelques personnages originaux de Werk, permet au fan de revivre des grands moments… Ou de voir certaines rencontres qu’on ne pouvait qu’imaginer. Shiki Tohno rencontre ainsi Shiki Ryogi, Saber affronte Black Saber et Shiki Tohno (original) coopère avec Roa et Caster…

BattleMoonWars (14).jpg

On peut regretter qu’au niveau des personnages, certains soient quelque peu inutiles (Hisui, Len…), ou moins utilisables que d’autres (Même s’il est tout à fait normal que Shirô soit une merde au départ…), mais globalement le jeu est agréable à jouer et propose même par exemple des objectifs secondaires à remplir pour chaque mission, de quoi ravir les amateurs de perfection… Ou peut-être juste de la vraie fin si le jeu se la joue SRT jusqu’au bout.

BattleMoonWars (2).jpg

Au final pour un jeu amateur, BattleMoonWars s’en sort plus qu’avec les honneurs. Ayant débuté comme un clone de SRT lent à l’interface peu agréable et aux scènes de combats sympathiques sans plus, il est devenu un jeu avec une interface bien plus dynamique et contenant des morceaux d’anthologie, et on ne peut qu’espérer que le jeu continuera à s’améliorer à ce rythme dans les prochains Acts. Et qu’il prendra à un fan l’envie soudaine de traduire l’histoire du jeu…

BattleMoonWars (7).jpg

FFenril Écrit par :

Otaku. Gamer. Guitariste amateur. En live Twitchpresque toutes les nuits à partir de 0h! (((o(*°▽°*)o)))

2 Comments

  1. 17 août 2007

    (Attention, le titre complet du jeu c’est BattleMoonWars Shirogane)

    Jeux très sympas et mieux pensés qu’il parait a premiere vue, mais a mon gout limités par leur coté parodie qui rapelle qu’ils ne sont finalement que des copies (pas forcément dans le mauvais sens du terme), le coté peu inspiré des originaux n’aide pas en plus.

    Ha, dans mes souvenirs Shiki c’etait plus un type esquive que resistant, en plus ça colle a son background dans Tsukihime (agile + constitution faible).

  2. 17 août 2007

    (La la la, je me suis plantééééé, corrigé)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *