[Noël 2011] Galaxy Express 999 (et Waga Seishun no Arcadia)

C’est un super projet collaboratif de Noël ! Après Gundam 0080 l’an dernier, on remet le couvert avec un nouveau miracle de blogging de Noël. Un peu plus libre et bordélique cette fois, mais c’est pas grave, c’est comme ça qu’on aime ça.

Toujours mené par l’ami nyo@Hourai Neetwork, le projet permettait cette fois à tous les bloggueurs de voter pour ce que les autres allaient écrire.

C’est ainsi que vous pouvez trouver :

Personnellement j’avais proposé d’écrire sur Full Metal Panic!, Mawaru Penguindrum, Star Driver, Idolm@ster et Galaxy Express 999, parce que c’est effectivement les séries que j’ai vu récemment et dont j’avais le plus envie de parler. Comme on est quand même une sacrée bande d’élitistes (ou alors qu’ils se  sont rendus compte que j’avais déjà parlé de presque tout le reste), je me retrouve donc  avec le plus vieil anime que j’ai vu récemment, Galaxy Express 999.

Ben bien, c’est le plus compliqué. Si j’avais parlé de Mawapen j’aurais abandonné toute tentative de bavardage sur l’anime pour vous parler de l’album de Triple H, si j’avais écrit sur FMP! j’aurais pu vous redire comme la première série est plus cool que dans mes souvenirs, si j’avais pu vous parler de Star Driver j’aurais pu causer du fait que cet anime n’était que de l’esbrouffe sans vraiment de fond… et que c’est en bonne partie pour ça que je l’avais adoré, et si je vous avais parlé d’Idolm@ster j’aurais simplement pu écrire en taille 72 gras : « A tous ceux qui m’ont suivi pour Xenoglossia… Je suis vraiment désolé ».

Mais bref.

Galaxy Express 999 est un manga de science-fiction de Leiji Matsumoto, qui s’est retrouvé adapté en série animée puis en film, sorti en 1979 par le réalisateur Rintaro. C’est ce film qui est l’objet de cet article.

Mais je ne vais pas vous en parler tout de suite.

Avant ça je voudrais vous parler assez rapidement d’un autre film, qui est pourtant sorti bien des années plus tard au cinéma, en 1982. Un film qui s’appelle Waga Seishun no Arcadia, qui a été la première fois que je voyais une oeuvre centré sur un personnage emblématique de l’animation japonaise : Le capitaine Harlock. Le film commence même par nous parler de l’histoire de l’un de ses illustres ancêtres, Phantom F. Harlock, et de la manière dont une amitié s’est formée durant la seconde guerre mondiale entre l’un de ces ancêtres et un homme du nom de Toshiro.

Bien de années plus tard, au 30ème siècle, Harlock, officier d’une armée terrestre vaincue par des extraterrestres, prend les armes, en compagnie de son ami Toshiro, pour se rebeller contre leur joug, devenant ainsi, lui, son équipage, ainsi qu’une autre pirate, Emeraldas, les criminels les plus recherchés de la galaxie.

Dans ce film, Harlock est un grand héros romantique. Un homme, un vrai, qui vit et cache sa souffrance face à la tragédie de l’amour de sa vie, et se consacre à sa quête de liberté. Un grand héros à l’histoire passionnante, dans un fort bon film. Vraiment, Waga Seishun no Arcadia est un film qui me semble idéal pour aborder le personnage d’Harlock ainsi que les personnages de son équipage, et ce même si le film souffre clairement de quelques longueurs, même dans son combat final.

Waga Seishun no Arcadia est un prologue à Mugen Kidô SSX, série connue sous nos latitudes sous le nom d’Albator 84, dont je ne pourrai pas vous parler vu que je ne l’ai pas vue. Qu’importe, l’important pour moi était de vous parler de Harlock et de plusieurs de ses compagnons, dont Toshiro. En effet, Harlock, ainsi que Toshiro et plusieurs autres personnages, apparaissent dans le film qui est l’objet de cet article : Galaxy Express 999. Etant donné cependant que ce film ne prend pas la peine d’expliquer qui ils sont, Waga Seishun no Arcadia se révèle donc comme un excellent visionnage pour comprendre qui il sont.

Nous voici donc à Galaxy Express 999 ! Tetsuro, héros de ce film, est un jeune garçon dont la mère a été tuée par un chasseur d’humains, le Comte Mecha, et qui souhaite maintenant se retrouver transformé en machine pour pouvoir tuer ce dernier et venger sa mère. Alors qu’il tente de s’infiltrer dans le Galaxy Express 999, train qui parcourt les différentes planètes de la galaxie, il rencontre Maetel, une mystérieuse femme qui lui permet de l’accompagner à bord du train. Le voilà parti pour une aventure qui l’amènera sur bien des planètes habitées de la galaxie, avec un seul impératif : toujours être de retour dans le train avant que celui-ci ne reparte, exactement 24h après son arrivée à un arrêt…

Galaxy Express 999 est un grand film d’aventure, simplement, et ce même s’il souffre clairement de son âge. Un grand film d’aventure couplé à une histoire d’avancée vers l’âge adulte pour un jeune garçon qui réalise peu à peu la futilité de ses motivations et se voit contraint d’avancer plus il rencontre de nouvelles personnes sur de nouvelles planètes. Et ces deux aspects se complètent parfaitement bien. L’évolution du héros, Tetsuro, est visible et fort bien portée alors que le film – et le train – avancent de plus en plus vers sa fin, et ce alors que le mystère autour de sa mystérieuse guide, Maetel, s’épaissit de plus en plus.

On sent véritablement que le film prend de plus en plus d’ampleur au fil des minutes en voyant les personnages que croisera Tetsuro au fur et à mesure de son voyage. Après sa rencontre avec Maetel, qui l’accompagne dans son périple vers les étoiles, Tetsuro fera diverses rencontres qui le changeront peu à peu, de Claire, serveuse dans le Galaxy Express 999, ou encore le célèbre Capitaine Harlock (la boucle est bouclée) et ses compagnons, qui prennent un rôle non négligeable dans la seconde partie de l’histoire. Et lorsque le voyage prend fin et que le focus de l’histoire revient de nouveau vers Maetel, le spectateur est forcé d’admirer comme Galaxy Express 999 était complet et bien construit.

Mon cadeau de Noël à la blogosphère sera donc une invitation à (re)découvrir Waga Seishun no Arcadia, puis d’avancer vers Galaxy Express 999, un magnifique film, beau (la récente sortie en blu-ray du film est à ne pas manquer tant l’image est belle), prenant, un véritable plaisir offert par Rintaro.

De là, plusieurs possibilités s’offrent à vous : découvrirez-vous la suite de l’histoire d’Harlock dans Mugen Kidô SSX ? Ou peut-être dans la première série Captain Harlock, diffusée bien avant, en 1978 ? Regarderez-vous le second film de Galaxy Express 999 (dont je ne puis vous parler, ne l’ayant pas encore vu), Adieu Galaxy Express 999 ?

2 films à découvrir, l’univers entier de Leiji Matsumoto à explorer ensuite si vous les avez appréciés.

Joyeux Noël !

(0h14. Manque un peu de mise en forme, mais l’article est fini. Pfiou. Des updates seront faites dans les heures / jours qui viennent, avec les liens vers le reste du projet notamment. Revenez !)
(Edit : Mise en forme faite. S’cusez moi, on m’appelle pour le repas de Noël qui heureusement est à la bourre. Retrouvez la liste des autres liens chez nyo : http://blog.eientei.net/2011/12/25/noel-2011-un-nouveau-projet-sous-le-signe-de-lesprit-doujin/, pas le temps de les lister là)  

Edit du 25/12 : liens vers les autres articles du projet ajoutés ~

FFenril Écrit par :

Otaku. Gamer. Guitariste amateur. En live Twitchpresque toutes les nuits à partir de 0h! (((o(*°▽°*)o)))

10 Comments

  1. […] formidable fresque spatial alliant SF et guerre solitaire d’un équipage valeureux, les films Galaxy Express, ou le voyage initiatique à bord d’un train de légende d’un jeune garçon et de la […]

  2. 25 décembre 2011

    Il faut parler de Galaxy Express 999. C’est le bien !

    Quelques précisions à ton article. Déjà, il faut noter que l’année de sa sortie au cinéma, c’est bien Galaxy Express 999 qui a réalisé le plus grand nombre d’entrées dans les salles nippones ; il s’agit d’une œuvre culte au Japon, tout autant que Uchû Senkan Yamato et bien plus que les animes dédiés à Captain Harlock.
    Ensuite, il faut bien comprendre que les différentes séries du Leijiverse ne sont pas canon entre elles. Il faut les prendre plus comme le ‘star system’ de Osamu Tezuka, dans lequel les mêmes personnages revenaient d’une série à l’autre. Certaines grandes idées perdurent – comme le caractère de Harlock – mais il est impossible de trouver une cohérence globale.
    Pour finir, je rajouterai qu’il existe une suite à ce film, intitulée Adieu Galaxy Express 999. Si tu as aimé le premier, crois-moi, tu apprécieras aussi celui-là.

  3. inico
    26 février 2012

    C’est après avoir lu ton billet que je me suis enfin décidé à me lancer dans la vision de ces films.
    Albator fut, le mot est faible, un des véritables et premiers héros de ma jeune enfance. Celui que petit, je me rêvais d’être et dont les aventures m’effrayaient autant que me faisaient rêver.
    Un héros romantique, beau et déchiré, tout moi ^^.

    30 ans plus tard …

    Finalement de l’eau à coulée sous les ponts, et enfin je me sens le courage d’affronter à nouveau celui qui désormais s’appelle Harlock.
    J’ai sagement suivi tes recommandations, et donc d’abord regardé le film Waga Seishun no Arcadia, puis enchainé sur Galaxy Express.
    Ton résolument différent pour les deux, mais à chaque fois un vrai plaisir.
    C’est ainsi que je me suis réconcilié avec Albator/Harlock et initié avec Maetel.
    J’ai apprécié la relative simplicité (dans le sens de pureté) des sentiments, autant que l’esprit d’aventure et de découverte qui envahit ces œuvres. Avec pour toutes les deux le sentiment de participer à une épopée, au début de quelque chose, de se confronter au passer pour mieux affronter le futur.
    Ce sont là pour moi, à chaud, les éléments les plus marquants de cet univers.

    Le programme maintenant ?
    Revoir les séries d’Alabator, laquelle ? 78 ou 84, les deux (dur de dégoter une version en langue originale pour 78) ?
    Voir la longue série Galaxy express ?
    Et quid des Queen Millenium ? Encore des films, encore une série …
    Et toutes les variations autour de ces personnages : une jungle >_<
    Dur de s'y retrouver, mais c'est l'ampleur du chantier qui créer la motivation et le plaisir de savoir qu'il y à la fois tant à découvrir qu' redécouvrir, quitte à s'y perdre parmi le bon et le moins bon :)

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