Bilan vidéo-ludique : Jeux sortis en 2021

2021 a pour moi été l’année où j’ai tenté de retrouver une activité online : via le relaunch de ce site (un peu foiré sur la longueur, on ne va pas se le cacher), et surtout des streams quasiment quotidiens sur Twitch.

En 2021, j’ai joué à beaucoup de jeux. Ci-dessous ceux auquel j’ai joué qui sont sortis dans l’année, et on parlera un peu plus tard des jeux que j’ai fait et qui dataient d’un peu plus tôt.

Final Fantasy XIV Endwalker

À tout seigneur tout honneur : L’extension 6.0 de FFXIV m’a complètement scotché à mon siège, offrant une conclusion magistrale à la saga commencée depuis 2013 et le relaunch du jeu avec la 2.0 A Real Reborn (FFXIV 1.0 ayant été un échec magistral).

Ayant toujours eu « peur » de m’engager dans un MMORPG (à la fois pour la sappe du temps libre promise que pour le faible intérêt que je percevais à ce genre de jeu), je suis maintenant épaté par ce que FFXIV réussit à faire, à la fois au niveau de son histoire (qui a une envergure comme rarement vue dans le jeu vidéo tout court), ses thèmes (Endwalker, ça parle beaucoup de « fin » dans tous les sens : du voyage, des empires, de la vie) que dans son fun global, me permettant autant de jouer seul pour la plupart de ce qui m’importe, mais avec des amis également quand besoin d’aide ou de fun.

Elle a ses downtimes, elle a ses moments moins bons, mais wow, sur tant d’extensions et tant d’histoire, quelle épopée.

Returnal

J’adore les rogue-lites, alors quand des bons échos on commencé à arriver au sujet de celui-ci, j’ai foncé… et il serait probablement mon jeu de l’année si Endwalker n’était pas passé par là.

Fun, ultra-dynamique, dur mais gratifiant, à la BO folle et saupoudré d’un poil d’horreur psychologique qui m’a fait flipper ma maman et d’une histoire prenante (même si cryptique), Returnal est un third person shooter que j’ai adoré.

Les rogue-lites ont longtemps été un genre de prédilection pour les jeux indépendants, en voir un qui est une production plus imposante et d’une telle qualité, c’est un vrai bonheur. Sans bouder mon plaisir chez les indies, j’espère en voir plus, par son développeur Housemarque ou d’autres.

The Great Ace Attorney Chronicles

Enfin ! Six ans après la sortie de Dai Gyakuten Saiban au Japon, quatre ans après celle du 2, on a enfin eu le droit à une traduction anglaise des aventures de Ryunosuke Naruhodo, le protagoniste de ce spin-off des Phoenix Wright se déroulant au début du XXe siècle.

Chronicles est jeu d’enquête / visual novel, un long, long voyage, rassemblant ensemble les 10 affaires des deux jeux d’origine. Il est plus ambitieux que n’importe quel jeu de la franchise, développant une histoire et des mystères sur une durée bien plus longue, avec bien plus de liens entre les affaires, et… j’avoue qu’il m’a légèrement déçu.

Oui, je pense que le jeu en vaut la chandelle, mais l’histoire s’étire trop, et je me demande vraiment si on est pas face à un scénario qui a été victime de sa propre ambition, dû être séparé sur deux jeux… et s’est du coup retrouvé à devoir être encore plus encombré. Quand on arrive aux climax, c’est un vrai bonheur (et de manière générale donc, le second jeu est largement au dessus du premier, qui sert largement à faire de la mise en place), mais… oui, long, et je pense également moins dynamique en phase de procès que les derniers épisodes canoniques de la série (Phoenix Wright 5 et 6, Dual Destinies & Spirit of Justice).

Malgré tout, je ne peux que recommander ce Great Ace Attorney Chronicles, qui est un super point d’entrée à la saga pour les néophytes, et probablement l’épisode qui a les personnages les mieux écrits et les plus attachants, et je dis ça malgré mon amour du cast original des jeux originaux. Points spéciaux pour l’assistante du héros, Susato Mikotoba, et pour Sherlock Holmes (enfin, Herlock Sholmes, renommé pour éviter les soucis de droits), dont la présence donne lieu à des séquences de déduction aussi funs que jouissives.

Bref, une belle aventure qui, si elle n’est pas passionnante de bout en bout, était largement assez fun pour que j’espère un troisième épisode !

NieR Replicant ver.1.22474487139…

Quelque part en 2017 ou 2018, sur la recommandation d’amis, j’ai lancé NieR Automata et j’en suis tombé amoureux. C’est d’ailleurs parce qu’une collaboration avec Final Fantasy XIV a été annoncée que je me suis lancé dans le MMO dont je parlais précédemment !

Je suis depuis en exploration progressive du monde de Yoko Taro. J’ai fait NieR Gestalt (le NieR original sur PS3) et l’ai beaucoup aimé, et c’est donc avec joie que j’ai relancé le jeu sur ce remaster / remake version √1.5 sorti cette année.

Les musiques ? Toujours somptueuses. Les graphismes ? Bien améliorés, mais toujours dignes d’un (joli, cette fois) jeu PS3. Le système de combat ? Complètement sauvé et remis au goût du jour (l’original était vieux et fatigué dès sa sortie). L’histoire ? Toujours la même tragédie, cette histoire d’un garçon qui veut sauver sa sœur (c’était un père qui voulait sauver sa fille dans la version occidentale originale, mais ça revient au même) et qui est prêt à faire tous les sacrifices pour ça, dans un monde en perdition complète.

J’aime beaucoup NieR Replicant, mais il accuse son âge dans sa structure… et il l’accusait déjà à l’époque. La narration est inférieure à celle de NieR Automata et force à boucler la seconde partie du jeu plusieurs fois pour voir les fins (même si des améliorations de QoL évitent que ça soit aussi redondant que dans l’original), avec seulement l’un des runs qui donne de nouvelles choses à voir à part la toute fin. La nouvelle fin de cette ver √1.5 est cachée de sorte à ce que sans guide, la plupart des joueurs abandonneraient probablement le jeu avant de la voir… alors qu’elle est vraiment cool !

………… Mais c’est la version supérieure de NieR Replicant, et si vous avez aimé NieR Automata, je n’ai probablement pas besoin de vous expliquer pourquoi il faut faire le jeu. Ça vaut le coup. Et si vous ne l’avez pas fait mais voulez découvrir l’une des séries les plus marquantes de ces dernières années, alors Replicant, s’il reste un jeu un peu aride, est à ne pas manquer.

Gnosia

Gnosia est un jeu au concept intriguant. Un loup-garou, rogue-lite en visual novel, qui sort en plus en occident au moment de l’explosion de Among Us ?!

Si j’ai été vraiment intrigué par ce que le jeu avait à offrir et ses mystères, je ne l’ai malheureusement pas terminé. Les phases de discussion « loup-garou » sont rapidement redondantes, et je crois ne jamais être correctement dedans. Peut-être en 2022.

Final Fantasy IV Pixel Remaster

Bon, on commence à vraiment approcher la limite de ce que signifie « sorti en 2021 »… Mais ce Pixel Remaster aura été l’occasion pour moi de découvrir ce classique sorti originellement sur SNES. Une bonne raison à ça : Final Fantasy XIV Endwalker avait teasé qu’on allait sur la lune… ce qui était, je le savais, un élément du scénario de FFIV (et effectivement le MMO est truffé de références, des noms de villes aux musiques utilisées)

Trente ans après sa sortie, j’ai été vraiment heureux de voir que FFIV reste un vrai grand jeu : une belle aventure au côté de Cecil, le chevalier noir repenti, et de ses camarades. Un jeu qui n’a pas peur de tuer ou sacrifier ses personnages, et qui, s’il raconte une histoire au final assez simple (il y a un grand méchant et des cristaux), tient vraiment en haleine.

Le Pixel Remaster offre en plus des options de qualité de vie comme un mode auto / une accélération des combats qui rendent moins redondants les plus longs donjons, et, bien sûr, une BO absolument magnifique, originellement signée Nobuo Uematsu et réorchestrée pour l’occasion.

(Si vous faites le jeu, comme pour un peu tous les Pixel Remaster, pensez à patcher les polices de caractère, c’est simple et ça rend tout de suite beaucoup mieux)

Inscryption

En cette fin d’année, Inscryption a fait grand bruit… et m’a forcément attiré. Un rogue-lite ? Avec des cartes ? Qui se combine avec une dimension narrative à l’ambiance inquiétante ?

Après avoir lu quelques articles sur le sujet, je me suis lancé dans un week-end Twitchesque à la découverte non seulement de Inscryption, mais aussi des deux jeux précédents du créateur du jeu, Daniel Mullins, Pony Island & The Hex.

Ben j’ai passé un super week-end.

Disons le d’emblée : J’aime beaucoup Inscryption… mais.

Et ce n’est pas un petit « mais ».

Inscryption est un jeu à twists, et ces twists changent le jeu, que l’on peut en gros découper en trois parties. Et il s’avère, malheureusement, que la première partie est largement supérieure aux deux autres. On passe d’un jeu que l’on prend pour un chef-d’œuvre dans son premier tiers à un jeu fun, qui a d’autres atouts et choses à révéler, mais qui a perdu le cœur de ce qui le rendait vraiment fou dans les deux autres.

C’est un peu dommage, mais ça ne devrait pas vous priver de le découvrir ce qu’il a à proposer sur sa dizaine d’heures.

Melty Blood : Type Lumina

Mon jeu de baston de l’année !… Auquel je n’ai que trop peu joué.

Faisons la courte : Je suis fan de Type-Moon (Fate, Tsukihime), je suis fan des Melty Blood originaux (des jeux de baston nerveux et très aériens), et ce Type Lumina propose tout ça, avec les nouveaux designs des personnages de Tsukihime, Saber de Fate (ça a fait hurler des fans, mais je ne crache pas sur le fanservice personellement), un gameplay simplifié pour les débutants mais toujours profonds, et des graphismes affinés donnant enfin l’impression de ne pas être face à de la bouillie de pixels.

Il faut que j’y joue plus !

Super Robot Wars 30

Le premier « vrai » Super Robot War à sortir en occident (les précédents sortis n’avaient pas les histoires de licence à gérer) est un jeu très ambitieux auquel… je n’ai que trop peu joué encore, car il se prête fort mal à l’exercice du streaming (c’est un peu comme tenter d’expliquer Avengers Endgame à un public qui ne connait pas forcément Marvel, en live, c’est compliqué).

Faut que j’avance.

Final Fantasy VII Remake Intergrade (DLC Yuffie)

J’ai adoré la proposition de FFVII Remake. J’ai énormément de mal à imaginer que les suites réussissent à construire correctement sur ce qui semble parfois être un château de cartes, mais je suis jusqu’ici très client de cette relecture. Ajoutez à ça une réinterprétation des personnages qui semblent plus attachants que jamais, un gameplay solide et des graphismes superbes, ça donne un jeu AAA de grande qualité.

Du coup, parti de ça, je me suis lancé dans l’épisode Yuffie.

Ben j’aime toujours le gameplay, les graphismes, tout ça, et Yuffie est cool à jouer.

Mais c’est complètement anecdotique d’un point de vue histoire, donc c’est assez difficile de s’enthousiasmer à son sujet, à part sur quelques détails.

Et bordel j’ai haï le mini-jeu Fort Condor.

Vivement la suite ! (………… un jour, certainement)

The Matrix Awakens

N’est pas vraiment un jeu, mais c’est classe comme démo technique, conjointement à la sortie de Matrix Resurrections !

On se fait une partie 2 au sujet des jeux auquel j’ai joué en 2021 mais qui ne venaient pas de 2021 !

Les jeux qui sont sortis cette année et sont maintenant sur ma liste de jeux à faire

Fioulalala. Sans ordre :

  • Tales of Arise
  • Wolfstride
  • It Takes Two
  • Loop Hero
  • Fights in Tight Spaces
  • Deathloop
  • Griftlands
  • Fuga : Melodies of Steel
  • Shin Megami Tensei III Nocturne HD Remaster
  • Lost Judgement
  • Metroid Dread
  • Super Mario 3D World + Bowser’s Fury
  • Solar Ash
  • Twelve Minutes
  • Chicory : A Colorful Tale
  • Scarlet Nexus

Ça fait beaucoup.

Bon réveillon, et bonne année !

FFenril Écrit par :

Otaku. Gamer. Guitariste amateur. En live Twitchpresque toutes les nuits à partir de 0h! (((o(*°▽°*)o)))

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