Love Hina… Les romans…

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Love Hina? LE manga harem par excellence, comédie romantique et remplie de fanservice, en l’occurence le manga responsable de ma chute dans les abysses du monde des animes et manga otaku (et donc responsable du fait que je puisse comprendre des blagues comme ça, que j’utilise un vocabulaire de moins en moins français et de plus en plus AWESOME et SUGOI en parlant de PANTHEON CLASS FACE DISTORSION, que je sois capable de trouver un baton qui parle anglais cool, que je sois capable de mener des débats sur qui gagnerait entre un robot volant équipé de beam shields et capable de beam spams et un autre équipé d’une technologie qui ne devrait pas exister… Que je sois capable de chanter en entier des chansons qui n’ont pas le moindre sens y compris dans leur langue originale … Et là, je réalise qu’en fait, Love Hina a DETRUIT MA VIE O_O)

Love Hina a duré 14 tomes avant de se finir à peu près au bon moment sans tirer trop sur la corde (à mon sens, mais je suis un fan), a été adapté en un anime de 24 épisodes fort agréable (mais inférieur à l’original), a donné plein de dérivés dont les habituels drama CD, 2 spéciaux, 1 special… RECAP (aaargh), 3 OAVs terminant la série et… Deux romans.

Si vous connaissez Love Hina, que vous aimez Love Hina… Alors prétendez que vous n’en avez jamais entendu parler. Ces romans n’EXISTENT PAS! Mais si vous voulez toujours tenter le diable… Voilà où les trouver… Car ils ont été traduits et publiés par Tokyopop aux USA… Qu’en dire, qu’en dire? Que penser d’un roman qui a besoin du slogan « Fanservice, Novel Style« ? La réponse est dans la question.

Le premier roman commence par une préface dans laquelle l’auteur du roman, Kurou Hazuki, informe d’avance qu’il a fait de son mieux pour rester fidèle au manga, mais qu’il est sûr que les fans hardcore de Love Hina y trouveront beaucoup d’incohérences… Alors certes, il commence par souligner une incohérence du manga, mais… Love Hina est loin d’être une oeuvre littéraire nécessitant une grande compréhension et connaissance…

L’action du premier roman peut se situer quelque part dans le tome 5. On a une narration à la première personne de Keitarô, une histoire pas intéressante, du fanservice… Décrit (forcément, c’est du roman…), des blagues pas efficaces et le héros, Keitarô qui passe d’idiot maladroit (@manga) à idiot maladroit pervers (et moyennement appréciable comme narrateur) racontant une histoire pas intéressante. Le premier roman est… Oui, mauvais, le summum arrivant quand l’auteur fait parler le personnage de Sarah d’un autre personnage, Mutsumi… Qu’elle n’a jamais rencontré ou vu au moment où se déroule l’action… L’histoire est inintéressante (Part 1 : On apelle pour dire qu’il y aurait un trésor dans la pension, *évidemment* la carte pour le trouver serait sur le corps de Keitarô. Part 2 : Ripoff de ce qui se passe dans le volume 11, l’intêret en moins, des « méchants » en plus…), les évènements sont en contradiction avec ce qui se passe plus tard dans le manga et surtout les gags… Sont nuls… Forcément, un roman avec plein de passages « Et je tombais à cause d’une peau de banane et malencontreusement atterissait en plein milieu de ses seins, ce après quoi elle me frappait avec force » ça vous intéresse vous? Pour finir la couverture du roman est certes très jolie mais… Pas adaptée au roman, des personnages y figurant n’apparaissant jamais…

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Alors en comparaison avec la catastrophe inintéressante que constitue le premier roman, le second, de Hiroyuki Kawasaki… N’est pas trop mauvais. Il commence par une introduction complètement stupide histoire de massacrer le personnage de Naru (That’s OUT OF THE CHARACTER!), mais se révèle finalement avoir une histoire cherchant déjà plus à satisfaire les fans en faisant des clins d’oeils à des évènements du manga. L’action de ce second roman se situe durant l’absence de Keitarô (tome 11), effectivement bon moment pour placer une histoire sans qu’elle ait de conséquences sur la suite. La narration cette fois d’un narrateur omniscient évite de détériorer l’image d’un personnage en narrant l’histoire de son point de vue, et surtout comparé au roman précédent celui-ci est distrayant et pas désagréable.

Reste que c’était tout de même loin de valoir les 16$ dépensés pour l’achat de ces romans… Ajoutez à ça une traduction dont on ressent la médiocrité (Sur DEUX volumes, on arrive à avoir des incohérences : Shinobu parle de « Keitarô » dans le volume 1 mais de « Urashima » dans le volume 2″…) et vous obtenez… Eh bien des romans surfant sur le succès du manga original, qui le devait principalement à ses gags … visuels. Enlevez la partie visuelle et le résultat était à la hauteur de mes espérances, c’est à dire minable.

A oublier.

FFenril Écrit par :

Otaku. Gamer. Guitariste amateur. En live Twitchpresque toutes les nuits à partir de 0h! (((o(*°▽°*)o)))

16 Comments

  1. Lyn Annouilh
    17 avril 2007

    A la suite de la lecture de cet article, je me suis enfin décidé a acheter les romans des douze royaume et de Seikai no monshou.

  2. 17 avril 2007

    En même temps, j’aurais eu du mal à croire un roman Love Hina réussi, le charme de Love Hina repose beaucoup sur l’image :o
    Surtout les gags et le fanservice :D

    « que je soie capable »
    YOU LOSE AGAIN SUXOR \o/
    dire que tu parlais de cette faute hier xD

  3. Tetho
    17 avril 2007

    >>“Fanservice, Novel Style“?
    Priceless ! Même l’editeur reconais le néant d’interet qu’est cette chose…
    D’ailleur, a part la couverture, c’est illustré ?

    Lyn Annouilh >> les Seikai en anglais c’est a eviter, c’est censuré et remanié sans aucune raison valable. Junikokki chez milan par contre c’est sympas.

  4. Villon
    17 avril 2007

    J’ai pas compris la blague, je dois faire partie des 90% :p

  5. 17 avril 2007

    coindetable > Corrigé. Meurs ;_;

    Tetho > A part la couverture il y a 3 ou 4 grosses illustrations noir & blanc dans chaque volume. Dans le roman 1 en plus dans le coin inférieur droit on a des images de tous les personnages tour à tour (du croquis au dessin fini), dans le roman 2 dans le même coin une espèce de truc qui se veut animé lorsque tu tournes les pages très vite et qui montre Keitarô qui s’amène dans les onsens et se fait frapper par Naru… (… C’est quasiment le meilleur…)

    Villon > C’est très bien comme ça, crois moi xD

  6. QCTX
    17 avril 2007

    Le problème de la blague, c’est que personne n’osera dire qu’il fait partie des 5% ayant rigolé…

  7. Shikaze
    17 avril 2007

    SI ^^
    Perso, j’étais mort de rire devant la blague.

  8. Lyn Annouilh
    17 avril 2007

    Tetho > J’ai vu les séries, j’ai envie de voir ce que ça donnera et puis personnellement je ne lis pas le japonais (même si je le comprend… un petit peu).

    Alors je verrais bien, de toute façon je suis fan de cette série, et en tant que fan je suis bête et méchant. Regarde Fenril il a bien acheté les romans Love Hina :p

  9. 17 avril 2007

    On fait tous des erreurs qu’on regrette un jour Lyn Annouilh, n’oublie pas qu’un homme averti en vaut deux xD

  10. Lyn Annouilh
    17 avril 2007

    C’est lu, skavou, bah perso je pense que Seikai no monshou en bouquin ça devrait être plus interressant que Love Hina lol.

    Perso l’utilisation des termes bruts de décoffrage ça devrait pas me changer de Dune… Dont je me suis tapé tout les bouquins que ce soit ceux du père (géniaux) et ceux du fils (interressants mais brouillons), j’adore le décorum et les univers persistants, donc je vais me régaler je le sens.

    Ca me rappelle qu’il faut que je rechoppe la série, ça fait un bout que je ne l’ai pas revue.

    Donc je pense pas être déçu, de toute façon j’aurais les Junni Kokki pour me faire la main en cas où. Et puis ils ne m’ont pas couté très cher ces bouquins :p

  11. 17 avril 2007

    Bon je fais parti des 90 % qui comprennent pas la vanne -_-. C’est sûrement parce que j’arrive pas à resituer l’ours.
    Je me doutais que ces romans étaient pas terribles.

  12. Tetho
    18 avril 2007

    Seikai en roman c’est clairement intéréssant, mais bon, à chaqun de voire si il veut se tapper une version racourcie, avec un langage djeun’z qui fait perdre pas mal à certains persos etc… Bref qui fausse l’oeuvre (OK, certaines trads fr de romans SF/fantasy US ne valent guère mieux je le concède).

  13. Etsilihin
    21 avril 2007

    QCTX>Le problème de la blague, c’est que personne n’osera dire qu’il fait partie des 5% ayant rigolé…

    oh que si. j’en ai moi-meme pleuré de rire

  14. Gravier
    22 avril 2007

    Merde j’ai pas compris la blague. En même temps je n’ai pas eu l’occasion de me regarder les azumanga daioh donc …
    Love Hina =_= … moi aussi ca a détruit ma vie. Comme dans la foulée je me suis regardé les évangelion à l’époque, j’ai indéniablement sombré dans l’otakisme snif… A quand les cures de désintox pour animéphile remboursées par la sécu -_-« 

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